Sarah McLachlan | l'Encyclopédie Canadienne

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Sarah McLachlan

Sarah McLachlan, O.C., O.B.C., chanteuse, autrice-compositrice, musicienne, philanthrope (née le 28 janvier 1968 à Halifax en Nouvelle-Écosse). Sarah McLachlan est l’une des artistes canadiennes les plus célèbres. Après avoir établi sa carrière avec des albums certifiés platine au Canada, elle a percé à l’échelle internationale avec les albums Fumbling Towards Ecstasy (1993) et Surfacing (1997) et des chansons à succès comme « Building A Mystery », « I Will Remember You », « Possession » et « Sweet Surrender ». Elle a remporté dix prix Juno et trois prix Grammy et a vendu plus de 40 millions d’albums dans le monde. Pour ses nombreuses activités caritatives, Sarah McLachlan a reçu le Juno’s Humanitarian Award en 2009 et le prix Allan Slaight Humanitarian Spirit lors du gala des Canadian Music & Broadcast Industry Awards en 2011. Elle a également reçu le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle pour l’ensemble de sa carrière artistique, en 2015. Elle a été intronisée à l’Allée des célébrités canadiennes, au Panthéon de la musique canadienne et au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens.

Jeunesse et éducation

Fille d’une femme nommée Judy James, Sarah McLachlan est élevée par ses parents adoptifs; Jack, un biologiste marin d’origine américaine, et Dorice McLachlan. Sarah a également deux frères adoptés plus âgés, Stewart et Ian.

Sarah McLachlan commence à jouer du ukulélé à l’âge de quatre ans, et elle joue de la musique tout au long de sa jeunesse. Elle étudie rigoureusement la guitare classique (12 ans de cours), le piano (6 ans), le chant (5 ans) et l’opéra (3 ans) au Nova Scotia Conservatory of Music. (Voir aussi Conservatoire royal de musique.) Elle remporte le concours local de chant du Kiwanis Music Festival pour son interprétation de la chanson de théâtre musical de 1861 de sir Arthur Sullivan « Where The Bee Sucks, There Lurk I ». Toutefois, elle préfère la musique pop. Elle confie plus tard au journal Record : « J’étais une adolescente rebelle comme les autres, avec ma planche à roulettes et une mauvaise attitude ».

Après une passion de jeunesse pour Joan Baez, les influences d’adolescence de Sarah McLachlan sont Kate Bush, Peter Gabriel, Cat Stevens, Simon and Garfunkel et le groupe britannique Talk Talk. Elle fait ses débuts sur scène à 17 ans avec le groupe October Game de Halifax. Après l’école secondaire, elle étudie pendant un an la conception de bijoux au Nova Scotia College of Art and Design.

Touch (1988)

En 1985, Mark Jowett, cofondateur de Nettwerk Productions et dépisteur de talents, aborde Sarah McLachlan pour la première fois après que son groupe Moev se soit produit sur la même affiche qu’October Game. Mais comme Sarah n’a que 17 ans, elle rejette l’offre sous l’insistance de ses parents qui trouvent qu’elle est trop jeune. Par contre, deux ans plus tard, elle accepte une deuxième offre. Elle déménage à Vancouver, la ville de la maison de disque. Elle enregistre son premier album, Touch (1988), avec le producteur Greg Reely, après une période préparatoire avec le musicien Daryl Neudorf. (À la fin des années 1990, Daryl Neudorf intente sans succès une action en justice contre Nettwerk et Sarah McLachlan au sujet de ses contributions à l’écriture de chansons.)

La puissante voix de mezzo-soprano de Sarah McLachlan est souvent comparée à celle de Tori Amos et de Sinéad O’Connor, et sa musique est souvent décrite comme étant « éthérée ». Le magazine Interview suggère que « si un ange de Botticelli flottait dans une chanson, elle ressemblerait à Sarah McLachlan ». Le critique du Los Angeles Times Richard Cromelin souligne les « arrangements art-folk à la texture dense et les paroles abstraites mais intensément confessionnelles » de l’album. Les simples « Vox » et « Steaming » sont quelque peu diffusés. L’album est éventuellement certifié platine au Canada.

En 1989, Sarah McLachlan signe avec Arista Records, étiquette basé à New York, pour la sortie de ses albums aux États-Unis.

Solace (1991)

Musicienne de formation, mais relativement novice dans l’art de la composition de chansons, Sarah McLachlan passe une année difficile à créer de nouveaux morceaux avec le producteur montréalais Pierre Marchand. Ce dernier est le protégé de Daniel Lanois et l’ancien claviériste de la chanteuse Luba, et il dirige une série de sessions d’enregistrement au Le Studio situé au nord de Montréal, et ensuite à Vancouver et finalement à La Nouvelle-Orléans. Le résultat, Solace (1991), est un ensemble posé et introspectif de chansons richement mélodiques qui traitent de sujets comme la renaissance spirituelle (« Into the Fire »), et la conscience océanique (« Drawn to the Rhythm »).

Les critiques élogieuses continuent, et le Rolling Stone louange la « force et la clarté étonnantes » de Sarah McLachlan en tant qu’interprète. Aux prix Juno de 1992, elle est en nomination pour le prix de la meilleure chanteuse de l’année et elle remporte le prix du meilleur vidéoclip pour « Into the Fire ». L’album Solace est certifié double platine au Canada en mai 1995.

Fumbling Towards Ecstasy (1993)

Les tournées régulières, image de marque de fabrique de l’approche de son imprésario Terry McBride en matière de développement de carrière, contribuent à bâtir une base d’admirateurs remarquablement fervents dans toute l’Amérique du Nord. Ces admirateurs en viennent à se surnommer les « Fumblers », d’après le troisième album de Sarah McLachlan, Fumbling Towards Ecstasy (1993). Cet album est produit par Pierre Marchand dans son propre studio Wild Sky situé dans les Laurentides au Québec. L’ambiance sombre de Solace se poursuit sur la première chanson de l’album, « Possession », qui est écrite du point de vue d’un admirateur obsessionnel, et sur « Hold On », qui est inspirée du documentaire primé sur le sida A Promise Kept (réalisé par Lawrence Zack et R. Alan Gough). L’album comprend également « Ice Cream », une chanson rarement émotionnellement optimiste qui devient l’une des chansons préférées des concerts.

Sans être diffusé de manière significative et reposant en grande partie sur le soutien du public de ses concerts, l’album Fumbling Towards Ecstasy se vend à plus de 3,5 millions d’exemplaires. Il est certifié quintuple platine au Canada à la fin de 1996. Nettwerk maintient la notoriété de Sarah McLachlan grâce à un programme de concerts effréné. Son groupe de tournée comprend le batteur Ashwin Sood, le claviériste David Kershaw, le bassiste Brian Minato et le guitariste Luke Doucet.

Sarah McLachlan contribue à la chanson « I Will Remember You » de la bande originale du film The Brothers McMullen (1995; v.f. Les frères McMullen). Elle sort également deux autres albums : The Freedom Sessions, enregistré en studio, l’un des premiers CD à inclure du matériel multimédia en bonus; et l’album explicite Rarities, B-Sides & Other Stuff, qui comprend le simple « Full of Grace ».

Surfacing (1997)

Arista Records réactive la chanson « Possession » en simple radio au début de l’année 1997. La montée en puissance de la diffusion de la chanson aux États-Unis ouvre la voie à l’évolution rapide de Sarah McLachlan comme nom connu du grand public. Surfacing, le quatrième album studio de Sarah McLachlan, sort en juin. Il comprend son premier véritable simple à succès, « Building A Mystery », ainsi que les succès « Sweet Surrender » et « Adia ». L’album demeure dans les palmarès américains de Billboard pendant plus de deux ans et il se vend à plus de 9 millions d’exemplaires dans le monde. Au Canada, il obtient une rare certification diamant pour s’être vendu à plus d’un million d’exemplaires.

Lilith Fair

Le facteur clé du succès de Surfacing est la première tournée du festival Lilith Fair à grande échelle. La tournée se déroule dans 35 villes et elle est orchestrée par Sarah McLachlan, Terry McBride, Dan Fraser de Nettwerk et l’agent artistique new-yorkais Marty Diamond. Le festival Lilith Fair est conçu pour être l’équivalent entièrement féminin des tournées rock à forte teneur en testostérone comme Lollapalooza. Le festival Lilith Fair présente Sarah McLachlan en tête d’affiche à tous les spectacles avec une distribution rotative de chanteuses et groupes de soutien, dont Tracy Chapman, Suzanne Vega, Sheryl Crow, Emmylou Harris, Fiona Apple, les Indigo Girls et Shawn Colvin, lors de la première année.

Lilith Fair propulse Sarah McLachlan sous les projecteurs des médias et sur les couvertures de magazine comme Entertainment Weekly, Time (l’édition canadienne; la version américaine présente la photo de Jewel, une autre participante de Lilith Fair) et d’innombrables magazines de musique. Bien que Sarah McLachlan refuse cette idée, la tournée lui donne la réputation d’être la tête féministe de l’industrie de la musique. (La tournée est nommée Lilith parce que dans la tradition juive extrabiblique, elle est la première femme d’Adam. Elle refuse d’être soumise et est rejetée en faveur d’Ève, qui est plus docile.)

Selon le magazine américain Pollstar, le festival Lilith Fair devient la tournée nord-américaine ayant le plus de succès en 1997, rapportant 16,4 millions de dollars en 37 concerts. Les tournées de rappel lors des deux étés suivants voient défiler sur les scènes de Lilith Fair des noms aussi connus que les Dixie Chicks, Queen Latifah, les Pretenders, Erykah Badu, Cowboy Junkies, Angelique Kidjo, Beth Orton, Dido, Liz Phair, Wynonna Judd, Bonnie Raitt et Stevie Nicks. En 1998, la tournée s’étend à 47 villes et un premier concert européen a lieu à Londres en Angleterre.

Cette ère s’achève un 31 août 1999 pluvieux, au Commonwealth Stadium à Edmonton. Au total, plus de 2 millions de personnes assistent aux 139 dates du festival Lilith Fair.

Mirrorball (1999)

L’album enregistré en concert Mirrorball et un DVD connexe (filmé au Rose Garden Arena de Portland en Oregon) sortent en 1999. Il met en vedette le groupe de tournée de Sarah McLachlan de l’époque de Lilith Fair : Ashwin Sood, Brian Minato, Vince Jones (claviers), Sean Ashby (guitares), David Sinclair (guitares) et Camille Henderson (chant).

Mirrorball est certifié quadruple platine au Canada et obtient trois nominations aux prix Grammy en 2000, remportant le prix de la performance vocale féminine pop pour « I Will Remember You ». Sarah MacLachlan est maintenant une habituée des cérémonies de remise de prix de Los Angeles, ayant remporté deux Grammy en 1998 (pour « Building a Mystery » et le plaintif instrumental au piano « Last Dance »). Elle est également en nomination en 2001 pour sa contribution à la bande originale du film Toy Story 2 (v.f. Histoire de jouets 2) « When She Loved Me » (écrite par Randy Newman), et pour un duo avec Sheryl Crow (« The Difficult Kind » de l’album Live from Central Park de Sheryl Crow).

Enfants et hiatus

Après Lilith Fair, Sarah McLachlan se concentre sur sa famille et ses préoccupations philanthropiques en prenant une pause de trois ans. Pendant ce hiatus, Sarah McLachlan demeure sur les palmarès avec l’album Sarah McLachlan Remixed (2001). Il comprend des versions club de ses chansons allongées par des remixeurs de renom comme William Orbit, BT et DJ Tiesto (ce dernier fait la reprise de « Silence », que Sarah McLachlan chante avec le duo électronique Delerium de Vancouver, et qui atteint la sixième place du classement « dance » de Billboard et sert de percée en Grande-Bretagne pour Sarah McLachlan). Une version du classique de l’époque des Beatles « Blackbird » de Paul McCartney est la chanson thème de la bande originale du film I Am Sam (v.f. Je suis Sam) mettant en vedette Sean Penn. La chanson « Don't Let Go », un duo avec Bryan Adams, figure dans le film d’animation Spirit: Stallion of the Cimarron (v.f. Spirit: L’étalon des plaines) en 2002.

Les ventes de Sarah McLachlan atteignent 22 millions d’exemplaires lors de la sortie de l’album Afterglow (2003), son quatrième album avec Pierre Marchand et son premier album studio en six ans, en novembre 2003. Il débute en première place au Canada et près du sommet des palmarès américains, bien que la réaction des critiques soit mitigée. (Le magazine Entertainment Weekly qualifie l’album de « avenant mais léger ».) Afterglow est certifié quintuple platine au Canada et il se vend à plus de 4 millions d’exemplaires dans le monde.

EP Life Acoustic (2004) et Afterglow Live (2004)

Le EP Live Acoustic de cinq chansons sort en mai 2004. Les mêmes chansons sont initialement disponibles exclusivement aux États-Unis via la boutique de musique iTunes, où elles sont téléchargées plus de 100 000 fois au total, et elles contribuent à établir le service en ligne de Apple Computer en tant que détaillant de musique légitime. L’enregistrement en direct du concert Afterglow Live sort en novembre 2004. Sarah McLachlan enregistre ensuite la chanson « World on Fire » avec Robbie Robertson au début de 2005 comme chanson thème de Into the West, une série historique de la chaine américaine TNT.

Wintersong (2006)

L’album de Noël de Sarah McLachlan, Wintersong (2006), se vend à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et il est certifié triple platine au Canada. Il comprend une version de la chanson « River » de Joni Mitchell et une de la chanson « Happy Xmas (War Is Over) » de John Lennon, ainsi que la chanson-titre de Sarah McLachlan. L’album Wintersong est en nomination pour le prix Juno de l’album pop de l’année et pour le Grammy du meilleur album pop vocal traditionnel.

Lors d’une apparition en concert extrêmement rare, Sarah Mclachlan participe au concert de collecte de fonds Unite Against AIDS pour l’UNICEF, qui a lieu au Centre Bell de Montréal en 2007.

Une deuxième édition de Rarities, B-Sides and Other Stuff est lancée par Nettwerk en 2008. La chanson principale, « Ordinary Mind », est la contribution de Sarah McLachlan au film pour enfants Charlotte's Web (2006; v.f Le petit monde de Charlotte).

De 2010 à 2024

En 2011, Sarah McLachlan est en nomination pour trois prix Juno, soit l’autrice-compositrice de l’année, l’artiste de l’année et l’album pop de l’année pour Laws of illusion (2010).

En 2014, Sarah McLachlan sort son huitième album studio, Shine On. Elle déclare dans un communiqué de presse que « plusieurs des chansons sont inspirées au moins partiellement ou complètement par le décès de mon père il y a trois ans et par l’effet profond que sa perte a eu sur moi. J’ai dû retrouver mon équilibre sans l’ancre de son amour inconditionnel ». L’album Shine On est certifié or au Canada et remporte le prix Juno de l’album contemporain adulte de l’année en 2015. Son deuxième album de Noël, Wonderland (2016), remporte ce même prix en 2017 et est également certifié or au Canada.

Sarah McLachlan donne plusieurs performances remarquables pour promouvoir l’album, notamment lors de la parade de Thanksgiving de Macy’s et lors du Noël annuel de NBC au Rockefeller Center.

En mars 2019, Sarah McLachlan anime le gala des prix Juno au Budweiser Gardens à London en Ontario. Elle utilise son monologue d’ouverture pour s’en prendre au président américain de l’époque, Donald Trump. Après l’avoir comparé à un « voisin fou » qui « commence à causer toutes sortes de problèmes, comme ériger des murs bizarres, se battre avec tous les autres voisins, [et] dire à vos filles la manière dont elles doivent se comporter », elle conclut en disant : « vous les regardez simplement en vous sentant impuissant, et en espérant qu’ils seront partis d’ici 2020 ».

En 2024, Sarah McLachlan célèbre le 30e anniversaire de l’album Fumbling Towards Ecstasy avec une tournée de 30 dates, dont Feist fait la première partie. En octobre, la tournée canadienne (Fumbling Towards Ecstasy 30th Anniversary Canadian Tour) prévue à partir du 1er novembre 2024 à Rama, Ontario, est reportée. Le 20 novembre, McLachlan annonce l'annulation de la tournée canadienne pour des raisons de santé.

Œuvres caritatives et autres activités

Sarah McLachlan est presque aussi reconnue pour sa philanthropie et ses œuvres caritatives que pour sa musique. Elle apparait sur plusieurs albums de bienfaisance dans les années 1990, comme No Alternative (au profit de la recherche sur le sida) et Lit from Within (au profit des centres d’aide aux victimes de viol au Canada). En tant que productrice exécutive de Lilith Fair, Sarah McLachlan fait don d’un dollar pour chaque billet vendu à des refuges pour femmes situés tout le long du parcours de la tournée. En combinant à cela les dons des commanditaires de la tournée à des organismes comme le Breast Cancer Fund, Amnistie internationale, Planned Parenthood et LIFEbeat, un organisme de sensibilisation au sida, Lilith Fair génère 7 millions de dollars pour des organismes à but non lucratif.

Sarah McLachlan fonde la Sarah McLachlan Foundation en 1999 et, en 2002, elle lance le Sarah McLachlan Music Outreach, un programme musical gratuit qui se tient après l’école. En 2011, il se transforme en Sarah McLachlan School of Music, qui offre une éducation musicale aux jeunes des quartiers défavorisés de Vancouver. L’école s’agrandit ensuite avec des succursales à Surrey et à Edmonton.

En 2003, Sarah McLachlan fait une déclaration importante avec son vidéoclip dépouillé « World on Fire ». Elle ne dépense que 15 dollars pour la vidéo et elle fait don du reste du budget de 150 000 dollars à des organismes humanitaires du tiers-monde, dont CARE, Comic Relief, War Child et Engineers Without Borders.

À partir de 2006, Sarah McLachlan est porte-parole de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA). Elle fait apparition dans des publicités prônant la lutte contre la cruauté envers les animaux et la création de refuges, en particulier pour les chiens. Les publicités, qui comprennent également sa chanson « Angel », connaissent un énorme succès. Des campagnes ultérieures sont lancées en 2008 et 2009. Lorsqu’arrive l’année 2015, plus de 30 millions de dollars ont été récoltés. Sarah McLachlan déclare au magazine People en 2015 qu’en public, elle est constamment appelée « la dame aux chiens ». Elle apparait également dans des publicités du Super Bowl qui parodient les campagnes de la SPCA en 2014 et 2023.

Sarah McLachlan participe également à de nombreuses œuvres caritatives, dont la collecte de fonds pour le fonds de secours aux victimes du tsunami en Asie au début de 2005 et elle se porte également à la défense de l’annulation de la dette de l’Afrique. Elle recueille aussi des fonds pour la recherche sur le sida et le cancer et elle s’implique auprès de Artists Against Racism, de Autism Speaks, de Feeding America, de Musician et de la Stephen Lewis Foundation (voir Stephen Lewis).

Vie personnelle

Sarah McLachlan épouse Ashwin Sood, son batteur, qui naît à Calgary au début de 1997. Elle donne naissance à leur premier enfant, India, en 2002. Le couple a une deuxième fille, Taja Summer, en 2007, avant de divorcer en 2008.

Distinctions

En 1998, Sarah McLachlan reçoit le prix William Harold Moon de la SOCAN pour « avoir fait connaitre le Canada à l’échelle internationale grâce à sa musique ». La même année, elle reçoit le Elizabeth Cady Stanton Visionary Award du gouvernement de New York pour avoir fait progresser la carrière des femmes dans la musique. Elle est également nommée femme de l’année par le magazine Chatelaine. Le succès phénoménal de Lilith Fair vaut également à Sarah McLachlan le prix Entrepreneur of the Year de la Colombie-Britannique en 1999. Elle est nommée Officière de l’Ordre du Canada en 1999 et membre de l’Ordre de la Colombie-Britannique en 2001.

Pour ses nombreuses actions caritatives, Sarah McLachlan reçoit le Humanitarian Award aux prix Juno de 2009, ainsi que le Allan Slaight Humanitarian Spirit Award aux Canadian Music & Broadcast Industry Awards en 2011. Elle est intronisée à l’Allée des célébrités canadiennes en 2012, au Panthéon de la musique canadienne en 2017 et au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens en 2024. Elle reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle pour l’ensemble de sa carrière artistique en 2015.

En septembre 2024, pour marquer le 30e anniversaire de l’album à succès de Sarah McLachlan, Fumbling Towards Ecstasy, Postes Canada émet un timbre commémoratif en son honneur. Le jour du dévoilement du timbre, le 17 septembre 2024, la date est également déclarée Sarah McLachlan Day par la ville de Vancouver.

Prix

Prix Juno

  • Meilleur vidéoclip (« Into the Fire ») (1992)
  • Chanson de l’année (« Building A Mystery », partagé avec Phil Kates) (1998)
  • Autrice-compositrice de l’année (« Building A Mystery », partagé avec Pierre Marchand) (1998)
  • Interprète de l’année (1998)
  • Album de l’année (Surfacing) (1998)
  • Prix de la réussite internationale (2000)
  • Album pop de l’année (Afterglow) (2004)
  • Autrice-compositrice de l’année (« World on Fire », « Fallen » et « Stupid », partagé avec Pierre Marchand) (2004)
  • Humanitarian Award (2009)
  • Album contemporain pour adultes de l’année (Shine On) (2015)
  • Album contemporain pour adultes de l’année (Wonderland) (2017)
  • Intronisée, Panthéon de la musique canadienne (2017)

Prix MuchMusic Video

  • Vidéoclip favori – adulte contemporain (« Possession ») (1994)
  • Vidéoclip favori canadien – choix du public (« Building A Mystery ») (1997)
  • Prix MuchMoreMusic (« Fallen ») (2004)

Grammy

  • Meilleure performance instrumentale pop (« Last Dance ») (1998)
  • Meilleure performance vocale pop féminine (« Building A Mystery ») (1998)
  • Meilleure performance vocale pop féminine (« I Will Remember You ») (2000)

Prix de la SOCAN

  • Prix de la chanson n° 1 (« Building A Mystery ») (1997)
  • Prix William Harold Moon (1998)
  • Prix de la musique pop (« Building A Mystery ») (1998)
  • Prix de la chanson n° 1 (« Adia ») (1998)
  • Prix Global Inspiration, SOCAN (2018)

Autres

  • Femme de l’année, magazine Châtelaine (1998)
  • Elizabeth Cady Stanton Visionary Award, gouvernement de New York (1998)
  • Autrice-compositrice de l’année, BMI Pop Awards (1999)
  • Hot Adult Contemporary Track (« Angel »), prix Billboard Year-End Magazine (1999)
  • Enregistrement pop exceptionnel (« Afterglow Live »), Western Canadian Music Awards (1999)
  • Officière, Ordre du Canada (1999)
  • Entrepreneur of the Year de la Colombie-Britannique, BC Business (1999)
  • Meilleure guitariste acoustique féminine, Gibson Guitar Awards (2000)
  • Membre, Ordre de la Colombie-Britannique (2001)
  • Médaille du jubilé d’or de la reine Elizabeth II (2002)
  • Prix d’excellence pour l’ensemble de sa carrière, FACTOR (2002)
  • Prix d’excellence internationale, Breakout West Awards (2010)
  • Prix Allan Slaight Humanitarian Spirit, Canadian Music & Broadcast Industry Awards (2011)
  • Intronisée, Allée des célébrités canadiennes (2012)
  • Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2012)
  • Ensemble de sa carrière artistique, Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (2015)
  • Intronisé, Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (2024)

Diplômes honorifiques


Discographie

  • Touch (1988)
  • Solace (1991)
  • Fumbling Towards Ecstasy (1993)
  • The Freedom Sessions (1994)
  • Rarities, B-Sides and Other Stuff (1996)
  • Surfacing (1997)
  • Mirrorball (1999)
  • Sarah McLachlan Remixed (2001)
  • Afterglow (2003)
  • Afterglow Live (2004)
  • Bloom: Remix Album (2005)
  • Mirrorball: The Complete Concert (2006)
  • Wintersong (2006)
  • Rarities, B-Sides and Other Stuff Volume 2 (2008)
  • Closer: The Best of Sarah McLachlan (2008)
  • Laws of Illusion (2010)
  • The Essential (2013)
  • Shine On (2014)
  • The Box Set Series (2015)
  • The Classic Christmas Album (2015)
  • Wonderland (2016)

Lecture supplémentaire

Liens externes